Publié le : 09 septembre 20194 mins de lecture

Parmi les différents facteurs d’influences sur le coût d’une assurance auto figure le profil du conducteur grâce auquel l’assureur peut avoir de plus amples détails quant au comportement du conducteur, à ses antécédents routiers, à ses compétences, etc. À noter qu’à garantie équivalente, le prix d’une assurance auto diffère d’un profil à l’autre. Autrement dit, un assureur ne propose pas le même tarif à un conducteur expérimenté et à celui qui ne cesse de cumuler des malus, à un jeune conducteur ou à un senior, etc.

Profil du conducteur : jeune conducteur ou senior

Lorsqu’il est sujet de profil du conducteur en matière d’assurance auto, l’âge est le premier détail auquel l’assureur porte son attention. Celui-ci a nécessairement un impact sur le coût de l’assurance dans la mesure où tous les profils ne sont pas les mêmes en matière de risque. D’abord, pour les jeunes conducteurs, le montant du devis est systématiquement revu à la hausse. La raison est que ces conducteurs n’ont obtenu que très récemment leur permis de conduire, ce qui veut dire qu’ils manquent encore d’expérience sur la route. Cela dit, le niveau de risque pour l’assureur peut être conséquent. A contrario, pour les seniors, ces personnes peuvent prétendre à une assurance auto, au tiers ou tous risques, à un prix particulièrement avantageux. À la différence des jeunes conducteurs, les seniors sont considérés comme des conducteurs expérimentés dans la mesure où ils n’ont causé aucun sinistre et qu’ils ne dépassent pas l’âge maximum fixé par l’assureur, c’est-à-dire 70 ou 75 ans. Il convient de préciser qu’à partir de 70 ans, le conducteur devient un profil à risque. C’est la raison pour laquelle de nombreux assureurs refusent catégoriquement de couvrir les personnes ayant plus de 70 ou 75 ans.

Profil du conducteur : conducteur malussé ou exemplaire

Avant de fixer le prix de l’assurance auto, l’assureur doit également se focaliser sur les sinistres déclarés par le souscripteur. Logiquement, les conducteurs malussés ou plus précisément ceux qui ont déjà comptabilisé plusieurs sinistres peuvent voir leur prime majorée. En revanche, lorsqu’un conducteur justifie d’un comportement routier exemplaire, c’est-à-dire pas de délit ni d’effraction au Code de la route ni d’accidents successifs, sa prime sera revue à la baisse.

N.B. Aujourd’hui, il y a ce qu’on appelle l’assurance « Pay How You Drive » dont l’objectif est de suivre de plus près le comportement dudit conducteur par le biais d’un boitier préalablement installé dans son véhicule. De la sorte, il peut soit faire baisser sa prime, soit la faire augmenter.

Profil du conducteur : conducteur résilié

La résiliation, quelle qu’en soit la raison, incarne en effet le risque absolu pour les assureurs. Il est alors normal si les refus de couverture s’enchaînent lorsqu’un conducteur résilié souhaite s’assurer à nouveau suite à la résiliation de son contrat d’assurance auto. Si par chance l’assureur accepte de le couvrir, il pourra s’attendre à une prime exorbitante. D’ailleurs, c’est la condition sine qua non fixée par l’assureur pour qu’il accepte d’assurer un résilié.